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La fin des classes : pourquoi c’est un défi pour le cerveau des enfants

  • Photo du rédacteur: Action NeurOptimum
    Action NeurOptimum
  • 26 mai
  • 3 min de lecture

Ce n’est pas juste une période excitante. C’est une tempête intérieure que beaucoup d’enfants vivent en silence.


Quand la cloche sonne pour les derniers jours d’école, tout le monde s’attend à des sourires, de la joie, du soulagement. Mais chez beaucoup d’enfants, c’est tout l’inverse :

  • ils pleurent pour un rien,

  • ils sont plus irritables,

  • ils dorment mal,

  • ou ils deviennent hyperactifs, opposants, désorganisés.


Et c’est souvent incompris.


🧠 Ce que la fin des classes déclenche dans le cerveau

Les enfants vivent l’année scolaire comme une série de repères : routines, horaires, enseignants, règles. Même si parfois contraignants, ces repères offrent une structure sécurisante pour leur système nerveux.


Mais dès que la routine commence à changer (sorties scolaires, remises de bulletins, boîtes à lunch vides, absence de devoirs), le cerveau entre dans un mode d’adaptation accélérée... et il n’est pas encore prêt pour ça!

Le cerveau d’un enfant a besoin de stabilité pour se réguler. À la fin des classes, tout devient instable.

🔥 Résultat : une hyperactivation émotionnelle

  • Le cortex préfrontal (organisation, inhibition, prise de recul) est encore en développement → perte de flexibilité mentale

  • L’amygdale (gestion du stress) devient hyperactive → irritabilité, crises, hypersensibilité

  • Le cerveau ressent une montée d’incertitude → insécurité, opposition, comportements “bizarres”


Et tout cela se produit alors que les adultes autour d’eux sont occupés à planifier les vacances, les camps, les horaires d’été.


🧩 Ce que l’enfant ne dit pas mais vit intérieurement

  • “Est-ce que je vais revoir mes amis?”

  • “Et si mon prochain prof est méchant?”

  • “Pourquoi mes parents sont toujours pressés ces temps-ci?”

  • “Je ne comprends plus ce que je dois faire…”


Même chez les enfants “faciles”, cette transition génère une surcharge invisible. Chez les plus sensibles (TDAH, anxiété, haut potentiel, enfants très émotifs), la fin des classes devient un véritable défi neuroémotionnel.


⚠️ Les signes à observer

  • Hyperactivité ou agitation inhabituelle

  • Crises de colère ou d’opposition sans raison apparente

  • Régressions : besoin d’attention accrue, pipi au lit, peurs nocturnes

  • Sommeil perturbé malgré la fatigue

  • Comportements contradictoires : euphorie + effondrement


Et surtout… une baisse de tolérance à la frustration. Le moindre petit “non” devient insupportable.


✅ Que faire pour les aider?


1. 🗓️ Créer des repères vers l’été

Même si les journées sont plus souples, structure-les légèrement :

  • Maintiens des heures stables pour les repas, le lever et le coucher

  • Prépare un calendrier visuel des événements à venir (vacances, camp, journées libres…)

  • Utilise des pictos, des autocollants ou des dessins pour qu’ils anticipent


🎯 Objectif : rassurer le cerveau en réduisant l’incertitude.


2. 💬 Nommer ce qu’ils ressentent

“Tu peux être content que l’école finisse, mais aussi un peu stressé ou triste. C’est normal.”

Nommer les émotions, c’est aider le cerveau à activer son centre de régulation.Ça réduit l’orage intérieur — et la culpabilité de “mal se sentir dans un moment supposé joyeux”.


3. 📉 Réduire les demandes non essentielles

Fin juin = pas le moment d’introduire de nouvelles règles, de grosses sorties ou des projets complexes.


🎯 Laisse de l’espace pour du jeu libre, du calme, et du contact doux.


4. 🌬️ Intégrer des moments de décompression

Quelques idées simples :

  • Respiration lente avant le coucher

  • Marches en silence ou en nature

  • Temps “rien faire” autorisé dans la journée

  • Câlins prolongés (minimum 20 secondes = effet apaisant sur l’ocytocine!!)


Le cerveau d’un enfant a besoin de vide pour se réinitialiser.


5. 🧠 Soutenir le cerveau plus intensément au besoin

Si ton enfant :

  • a des réactions excessives,

  • dort très mal,

  • montre des signes d’anxiété persistante,

  • ou a vécu une année scolaire émotionnellement difficile…


…il se peut que son système nerveux soit en déséquilibre. Un accompagnement ciblé peut l’aider à se réguler, à mieux gérer les transitions et à retrouver un calme intérieur.


En résumé

La fin de l’année scolaire est une période de désorganisation cognitive, affective et physiologique. Elle n’est pas “problématique” mais elle demande un accompagnement conscient.


Ce que ton enfant vit n’est pas un caprice. C’est un cortex préfrontal en adaptation, une amygdale surchargée, et un besoin de retrouver un cadre sécurisant.


📍 Chez Action NeurOptimum, nous aidons les enfants à traverser ces périodes sensibles grâce à des outils comme le neurofeedback EEGq, des stratégies de régulation et un soutien parental bienveillant et éclairé.


📞 450-655-2077📧 Action-NeurOptimum@hotmail.com


Action NeurOptimum, pour rendre l’impossible...POSSIBLE!


📚 Sources scientifiques

  1. Siegel, D. (2010). The Whole-Brain Child

  2. Center on the Developing Child – Harvard University (2021). How young brains respond to transitions

  3. McEwen, B. S. (2006). Stress, adaptation, and resilience in brain development

  4. Gruzelier, J. (2022). EEG neurofeedback in pediatric anxiety and regulation. Neuroscience & Biobehavioral Reviews

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