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L’alcool et le cerveau : ce qu’on ne dit pas assez

  • Photo du rédacteur: Action NeurOptimum
    Action NeurOptimum
  • 19 mai
  • 2 min de lecture

Dans notre société, l’alcool est souvent perçu comme un symbole de détente, de célébration ou de convivialité. Pourtant, derrière cette image valorisée, la science lève de plus en plus le voile sur une réalité troublante : l’alcool est une substance neurotoxique, même à faible dose.

Chez Action NeurOptimum, nous croyons qu’être bien informé, c’est se donner les moyens de choisir en toute conscience.


1- L’alcool perturbe la communication entre les neurones

L’alcool agit directement sur nos neurotransmetteurs, ces messagers chimiques qui régulent notre humeur, notre attention, notre sommeil et nos décisions. Il augmente temporairement l’activité du GABA (inhibiteur), tout en déréglant celle de la dopamine et de la sérotonine.

Résultat : sentiment de détente à court terme, mais anxiété, troubles de l’humeur, troubles du sommeil et baisse cognitive peuvent apparaître, parfois même après une consommation modérée.

2- L’alcool réduit le volume du cerveau

L’imagerie cérébrale moderne montre clairement que l’alcool est associé à une atrophie progressive de régions clés du cerveau, dont :

  • le cortex préfrontal (prise de décision, autorégulation),

  • l’hippocampe (mémoire),

  • le cervelet (coordination).

Même 1 à 2 verres par jour peuvent avoir un effet mesurable sur la structure cérébrale.

3- Il nuit gravement au développement du cerveau des jeunes

Le cerveau humain continue de se développer jusqu’à la mi-vingtaine. Pendant cette période, certaines structures comme le cortex préfrontal et la gaine de myéline sont particulièrement vulnérables.

L’alcool peut perturber ces processus et laisser des séquelles durables.

4- Il augmente les risques de troubles cognitifs et psychiatriques

L’exposition chronique à l’alcool multiplie le risque de développer :

  • une démence précoce,

  • des troubles anxieux généralisés,

  • des épisodes dépressifs majeurs.


5- Il désensibilise notre système nerveux

On croit souvent que l’alcool aide à « relaxer ». C’est vrai… mais à quel prix?

À force d’éteindre les signaux de stress par l’alcool, le système nerveux autonome devient moins efficace, rendant plus difficile la régulation naturelle du stress ...surtout en l’absence d’alcool.


En résumé

L’objectif n’est pas de culpabiliser. Mais comprendre les effets de l’alcool sur notre cerveau, c’est reprendre le pouvoir sur nos décisions.

C’est aussi reconnaître que chaque verre a un effet (subtil peut-être, mais bien réel) sur notre système nerveux. Et que parfois, choisir de s’écouter vaut mieux que de s’engourdir.


Si vous souhaitez en parler, obtenir du soutien en psychothérapie ou explorer des solutions comme le neurofeedback EEGq, n’hésitez pas à nous contacter au

450-655-2077  


Action NeurOptimum, pour rendre l’impossible...POSSIBLE!


📚 Sources scientifiques pour consultation :

  1. Jensen, K. et al. (2021). Neurotransmitter disruption by alcohol: a review. Nature Reviews Neuroscience

  2. Topiwala, A. et al. (2022). Associations between moderate alcohol intake and brain structure in UK Biobank participants. Nature Communications

  3. Spear, L. P. (2018). Effects of adolescent alcohol consumption on the developing brain. Alcohol Research: Current Reviews, 39(1), 87–96

  4. Schwarzinger, M. et al. (2018). Contribution of alcohol use disorders to the burden of dementia in France 2008–13: a nationwide retrospective cohort study. The Lancet Public Health, 3(3), e124–e132

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