Le cerveau des enfants expliqué aux parents
- Action NeurOptimum
- 19 mai
- 3 min de lecture
Ils ne sont pas mini-adultes… leur cerveau est encore en construction.
« Il comprend quand il veut. »
« Elle a déjà 8 ans, elle devrait être capable. »
« Il est juste paresseux. »
« Je ne comprends pas pourquoi il explose pour un rien. »
Si tu t’es déjà dit l’une de ces phrases… tu n’es pas seul. Mais ce que la neuroscience développementale nous apprend, c’est que le cerveau des enfants ne fonctionne pas comme celui d’un adulte... ce n’est ni un problème, ni une excuse : c’est un fait biologique.
Chez Action NeurOptimum, on accompagne chaque jour des familles qui veulent mieux comprendre leurs enfants (non pas pour mieux les contrôler) mais pour mieux les soutenir. Tout commence par comprendre leur cerveau.
Une construction lente et séquentielle
Le cerveau de l’enfant se développe de l’arrière vers l’avant et de l’intérieur vers l’extérieur. Cela signifie que les régions les plus “émotionnelles” (amygdale, tronc cérébral) sont matures très tôt... mais les régions les plus “rationnelles” (cortex préfrontal) ne seront pleinement fonctionnelles qu’à l’âge adulte (entre 22 et 25 ans).
C’est pourquoi :
les enfants réagissent fort (émotions vives),
prennent parfois de mauvaises décisions,
ont du mal à attendre, à planifier, à contrôler leurs impulsions,
et oublient ce qu’on vient tout juste de leur dire.
Ce n’est pas de la mauvaise volonté. C’est le cerveau qui apprend encore à freiner, à organiser, à prioriser.
Les grandes zones du cerveau impliquées dans leur comportement
Région du cerveau | Ce qu’elle fait | Développement approximatif |
Tronc cérébral | Réflexes, survie, réactions automatiques | Présent dès la naissance |
Système limbique (amygdale, hippocampe) | Émotions, mémoire émotionnelle | Actif dès 1–2 ans |
Cortex sensoriel et moteur | Coordination, mouvement | En développement jusqu’à 10 ans |
Cortex préfrontal | Inhibition, planification, autorégulation | Maturation lente (jusqu’à 25 ans) |
🎯 Cela signifie que les enfants ne peuvent pas encore faire ce qu’on exige souvent d’eux… de manière constante.
“Il sait le faire, mais il ne le fait pas tout le temps”
Ce n’est pas un mensonge. C’est un cerveau en construction.
Exemple : un enfant peut attendre calmement chez mamie… mais exploser de colère à la maison pour une consigne simple.
Pourquoi? Parce que le stress, la fatigue ou l’environnement influencent directement la capacité du cortex préfrontal à s’activer. Quand un enfant est contrarié, il retourne à son cerveau limbique, et ne peut plus “raisonner” comme d’habitude.
Le rôle des émotions chez l’enfant
Les émotions d’un enfant sont intenses, envahissantes, parfois déroutantes. Mais elles sont biologiquement normales.
Leur amygdale est hyperactive et très sensible aux variations environnementales
Leur capacité à nommer, contenir et réguler les émotions est encore limitée
Leur mémoire émotionnelle est très forte (ils se souviennent longtemps de ce qui les a marqués)
🎯 L’enfant n’a pas besoin qu’on minimise ou qu’on rationalise ses émotions. Il a besoin qu’on l’aide à les traverser.
💬 “Je vois que tu es en colère. C’est correct. On va respirer ensemble.”
Et l’attention, la mémoire, l’agitation?
Les fonctions dites “exécutives” (attention soutenue, planification, mémoire de travail, flexibilité mentale) dépendent elles aussi du cortex préfrontal.
👉 Résultat :
Ils oublient ce qu’on vient de dire
Ils passent d’une tâche à l’autre
Ils ont du mal à rester concentrés sans renforcement extérieur
Ils s’agitent dès que le contexte est flou, exigeant ou imprévisible
Ce n’est pas de l’opposition. C’est une gestion cognitive immature qui peut s’améliorer… avec de la constance, du cadre et de la compréhension.
Le neurofeedback EEGq pour aider un cerveau en développement
Avec des enfants qui vivent :
des débordements émotionnels fréquents,
des troubles de l’attention,
de l’impulsivité ou de l’anxiété,il est utile d’observer comment leur cerveau fonctionne concrètement.
Le neurofeedback EEGq permet :
d’observer l’activité cérébrale (thêta, bêta, alpha, SMR),
d’identifier des zones de suractivation ou de sous-régulation,
d’entraîner le cerveau à mieux s’autoréguler, à freiner, à stabiliser les émotions et l’attention.
Résultat : moins de réactions disproportionnées, plus de souplesse, plus de calme intérieur… sans médication.
Ce que les enfants ont besoin d’un parent pour développer leur cerveau
Une présence stable, pas parfaite
Des rituels prévisibles
Des règles claires, expliquées avec bienveillance
Du temps sans stimulation (pas que des écrans)
Une écoute émotionnelle sans jugement
Et parfois… une aide extérieure adaptée à leur cerveau
En résumé
Un enfant n’est pas un mini-adulte. C’est un cerveau en maturation, avec une logique, une vitesse, une intensité qui lui est propre. C’est en comprenant cela qu’on peut mieux l’accompagner à devenir la meilleure version de lui-même.
Chez Action NeurOptimum, on utilise les outils de la science et du cœur pour aider les enfants (et les parents) à grandir ensemble, avec douceur, structure et régulation.
📞 450-655-2077📧 Action-NeurOptimum@hotmail.com
Action NeurOptimum, pour rendre l’impossible...POSSIBLE!
📚 Sources scientifiques
Siegel, D. (2010). The Whole-Brain Child
Giedd, J. N. (2009). The teen brain: Insights from neuroimaging. Journal of Adolescent Health
Center on the Developing Child, Harvard University (2021). Executive Function and Self-Regulation
Gruzelier, J. (2022). EEG neurofeedback with children: emotional and cognitive benefits
Yorumlar