top of page

L’effet du sucre sur le cerveau : plaisir ou piège?

  • Photo du rédacteur: Action NeurOptimum
    Action NeurOptimum
  • 19 mai
  • 3 min de lecture

Ce que la science dit sur les sucres rapides, les fringales… et les circuits de récompense

On le sait, le sucre stimule. Il réconforte. Il rassure. Un biscuit après une journée difficile. Un soda pour rester éveillé. Une collation “énergie” avant une réunion.


Mais que se passe-t-il réellement dans notre cerveau quand on consomme du sucre? Et surtout… pourquoi en redemande-t-on aussi vite?


Chez Action NeurOptimum, nous abordons la nutrition non pas seulement en fonction du poids ou de la santé physique, mais aussi en fonction de son impact neurocognitif. Voici ce que la recherche nous apprend.


🧠 Le sucre : un carburant… mais pas neutre

Le glucose (forme assimilée du sucre) est le principal carburant du cerveau. Celui-ci consomme environ 20% de l’énergie totale du corps, et a besoin d’un apport stable.

Mais ce que le cerveau aime, ce n’est pas l’excès de sucre (c’est la stabilité). Or, les sucres rapides (glucose, fructose, sirop de maïs, etc.) provoquent :

  • un pic rapide de glycémie,

  • une sécrétion massive d’insuline,

  • un effet “high” temporaire,

  • suivi d’un “crash” énergétique, avec baisse de dopamine, fatigue, irritabilité.


🧪 Ce yo-yo glycémique affecte directement l’attention, l’humeur et l’autorégulation.


🍬 Dopamine : le vrai lien entre sucre et plaisir

Quand vous consommez du sucre, votre cerveau libère de la dopamine, le neurotransmetteur du désir et de la récompense.

  • Cette réaction est similaire (en moins intense) à celle observée avec certaines drogues.

  • Plus la nourriture est sucrée et transformée, plus elle stimule le circuit mésolimbique, responsable de la motivation et de l’envie.

  • Cela crée un conditionnement neuronal : votre cerveau associe sucre à soulagement rapide, à récompense, à “pause mentale”.

🎯 Ce n’est pas la volonté qui manque. C’est le cerveau qui apprend une stratégie rapide pour “aller mieux”.

⚠️ Les conséquences sur la cognition

Une consommation excessive et régulière de sucre a été associée à :

  • une diminution de la mémoire de travail,

  • une baisse de la concentration,

  • une réduction de la flexibilité cognitive (difficulté à changer de stratégie),

  • un affaiblissement des connexions entre l’hippocampe et le cortex préfrontal, zones clés de la planification.


🧪 Chez les enfants, des études montrent qu’une alimentation riche en sucre raffiné augmente les comportements impulsifs et réduit la capacité d’attention (Nyaradi et al., 2014).


🧠 Cerveau, sucre et dépendance : un lien réel?

Le terme “addiction au sucre” est controversé, mais certains mécanismes s’en rapprochent fortement :

  • Plus on en consomme, plus il en faut pour obtenir le même effet de satisfaction (tolérance)

  • Le sevrage entraîne souvent irritabilité, maux de tête, fringales

  • Le sucre baisse la sensibilité des récepteurs dopaminergiques, ce qui affecte la motivation générale

Le problème n’est pas le petit carré de chocolat noir. C’est l’exposition constante au sucre caché dans les aliments industriels.

📉 Et l’humeur?

Les sucres rapides provoquent :

  • une montée soudaine d’énergie mentale (dopamine, glucose),

  • suivie d’une chute abrupte, qui peut entraîner :

    • nervosité,

    • sensation de “brouillard mental”,

    • repli émotionnel,

    • hypersensibilité.


Chez les personnes anxieuses, stressées ou ayant un TDAH, cela peut exacerber les symptômes.


✅ Comment mieux nourrir son cerveau?

1. Favoriser les glucides complexes (avoine, quinoa, légumes, légumineuses)

  • Fournissent un apport en glucose lent et stable

2. Associer toujours un sucre naturel à une protéine ou un gras sain

  • Ralentit l’absorption, réduit le pic glycémique

3. Lire les étiquettes : sucre = saccharose, glucose, sirop de maïs, maltose, etc.

4- Pratiquer la cohérence cardiaque ou respiration consciente lors de fringales

  • Restaure un état de calme sans passer par la récompense alimentaire


🧬 Neurofeedback EEGq et régulation des envies

Certaines personnes ont un cerveau :

  • en sous-activation frontale (faible inhibition),

  • en hyperactivation limbique (émotion/récompense rapide),

  • ou un profil dopaminergique instable (TDAH, anxiété, surstimulation).


Dans ces cas, le neurofeedback EEGq peut aider à restaurer la stabilité cérébrale, réduire les comportements impulsifs, et renforcer les circuits de contrôle à long terme.


En résumé

Le sucre est une source d’énergie… mais mal utilisé, il devient un piège neurologique.

  • Il stimule, mais désorganise.

  • Il récompense, mais appauvrit.

  • Il calme, mais désensibilise.


Mieux comprendre son effet sur le cerveau, c’est mieux comprendre ses fringales, ses baisses d’énergie, ses impulsivités.


Chez Action NeurOptimum, nous analysons votre profil cérébral et vous proposons des outils concrets pour reprendre le contrôle du cerveau, du corps et des comportements.


📞 450-655-2077📧 Action-NeurOptimum@hotmail.com


Action NeurOptimum, pour rendre l’impossible...POSSIBLE!


📚 Sources scientifiques

  1. Benton, D. (2010). The impact of diet on anti-social, violent and criminal behaviour. Neuroscience & Biobehavioral Reviews

  2. Nyaradi, A. et al. (2014). Prospective associations between dietary patterns and cognitive performance during adolescence. Journal of Child Psychology and Psychiatry

  3. Avena, N. M. et al. (2008). Evidence for sugar addiction: behavioral and neurochemical effects of intermittent, excessive sugar intake. Neuroscience & Biobehavioral Reviews

  4. Smith, M. A. (2011). Glucose and the hippocampus: A complex relationship. Learning & Memory

Comments


Logo Action NeurOptimum
  • Facebook
  • YouTube
  • Instagram

Nous vous suggérons fortement de consulter votre médecin traitant pour toute pathologie. Nos interventions visent à améliorer votre qualité de vie et ne visent pas à traiter une pathologie.

© 2019-2025 ANO-MKTG.

bottom of page