Le pouvoir de la constance : pourquoi la motivation ne suffit pas
- Action NeurOptimum
- 19 mai
- 4 min de lecture
Se lever avec l’envie, c’est bien. Mais avancer même sans elle… c’est ça qui transforme.
Tu veux te remettre en forme. Tu veux écrire ce projet. Tu veux réduire ton stress, améliorer ton focus, mieux dormir… mais chaque semaine, tu recommences.
Ou plutôt : tu recommences à recommencer.
Pourquoi? Parce que tu comptes trop sur ta motivation.
Et dans le cerveau, la motivation est un élan. La constance, une structure. Et c’est cette structure, pas l’élan, qui crée le vrai changement.
Chez Action NeurOptimum, on le voit chaque jour : ce ne sont pas les plus motivés qui réussissent le mieux. Ce sont ceux qui apprennent à stabiliser leur cerveau dans l’action, peu importe l’envie du moment.
🧠 La motivation : une ressource instable, gérée par la dopamine
La motivation est déclenchée par la libération de dopamine, un neurotransmetteur lié à la recherche de plaisir, de nouveauté ou de récompense.
Mais le cerveau fonctionne par pic et chute. Quand la dopamine monte : tu as envie, tu démarres. Mais rapidement, elle redescend. Et tu n’as plus envie de continuer.
C’est pour ça qu’on commence un programme, une habitude, un projet… et qu’on abandonne dès que l’euphorie du départ passe.
🧪 Les études en neuropsychologie montrent que le cortex préfrontal (régulation, constance, planification) prend le relais… seulement si on a appris à le renforcer.
🎯 La constance, elle, repose sur la mémoire procédurale et l’environnement
La constance, ce n’est pas une émotion. C’est un programme comportemental, ancré dans :
des automatismes (tu le fais parce que c’est prévu),
un environnement qui soutient ton action (moins de friction, moins de choix),
une répétition régulière qui crée la sécurité cognitive.
🧠 Ce n’est pas excitant. Mais c’est ce que ton cerveau aime : la stabilité, la prévisibilité, le rendement lent mais certain.
💥 Exemple concret : motivation vs constance
Situation | Motivation | Constance |
Jour 1 | Super motivé, tu prépares ton sac de sport, tu fais une séance complète | Tu fais une séance de 20 minutes, sans trop y penser |
Jour 3 | Tu es fatigué, pas envie → tu ne fais rien | Tu fais quand même 10 minutes, car c’est prévu dans ta routine |
Semaine 3 | Tu es découragé parce que la motivation n’est plus là | Tu continues… et tu constates que tu t’améliores |
👉 Résultat : celui qui a été constant sans chercher la perfection progresse. Celui qui attendait la motivation… recommencera plus tard.
Comment créer la constance dans ton cerveau?
Voici les stratégies les plus efficaces selon la science :
1- Diminue l’ambition. Augmente la fréquence.
Le cerveau préfère une habitude minuscule, mais répétée, à une performance spectaculaire et rare.
🎯 Astuce : vise une action ridiculement simple, mais quotidienne (ex. : 3 respirations, 2 lignes de planification, 5 squats).
Ce n’est pas la grandeur de l’action qui programme le cerveau.C’est la fréquence.
2- Entraîne ton cerveau à tolérer l’ennui
Tu veux arrêter de dépendre de la motivation? Apprends à agir même quand c’est plate.
🎯 Astuce : choisis une tâche que tu fais sans attendre que ça soit agréable.Note ce que tu ressens : frustration? impatience? envie d’arrêter? Observe sans juger. Continue quand même.
Tu renforces ici la résilience cognitive et émotionnelle, pas juste la tâche.
3- Crée un ancrage neurophysiologique (routine)
Fais ton action à la même heure, au même endroit, avec le même déclencheur sensoriel : lumière, musique, boisson, posture…
🎯 Astuce : choisis une routine minimaliste (ex. : respiration + verre d’eau + phrase “je commence”)À force de répétition, ton cerveau associe ce signal à l’action.
C’est le principe des “routines d’amorçage” utilisées en haute performance.
4- Utilise le neurofeedback EEGq pour renforcer les circuits de stabilité
Un cerveau qui saute constamment d’une chose à l’autre, qui dépend des pics de dopamine pour avancer, n’a pas appris à stabiliser ses fréquences cérébrales.
Avec le neurofeedback EEGq, on peut :
observer ton activité en temps réel,
identifier si tu as un excès d’ondes thêta ou bêta (instabilité mentale),
renforcer les ondes SMR ou alpha synchronisées, qui soutiennent la constance, la présence, la régulation attentionnelle.
Plusieurs clients rapportent qu’après quelques séances, ils ressentent moins de dépendance à l’envie ou à l’urgence.
5- Utilise des marqueurs visuels
Les habitudes invisibles s’oublient.Un cerveau débordé perd le fil. Aide-le visuellement.
🎯 Astuce :
utilise un calendrier de croix ou de pastilles de constance
écris ta tâche dans ton agenda (pas juste dans ta tête)
fais une liste “faite aujourd’hui” plutôt qu’une to-do list anxiogène
Tu engages ici le système dopaminergique de satisfaction interne, au lieu d’attendre l’envie externe.
En résumé
Tu n’as pas besoin d’être motivé.Tu as besoin de te structurer pour faire les bonnes choses, même quand l’envie n’est pas là.
Et cette capacité n’est pas innée. Elle s’apprend.Par la répétition, les bons déclencheurs, l’environnement… et parfois un coup de pouce technologique comme le neurofeedback EEGq pour reprogrammer ton cerveau vers la stabilité.
Chez Action NeurOptimum, on ne t’aide pas seulement à mieux fonctionner… on t’aide à construire des circuits de constance. Pour que ce que tu fais aujourd’hui devienne naturel demain.
📞 450-655-2077📧 Action-NeurOptimum@hotmail.com
Action NeurOptimum, pour rendre l’impossible...POSSIBLE!
📚 Sources scientifiques
Duckworth, A. L. et al. (2005). Self-Discipline Outdoes IQ in Predicting Academic Performance of Adolescents. Psychological Science
Duhigg, C. (2012). The Power of Habit
Grit, A. Duckworth (2016). Grit: The Power of Passion and Perseverance
Gruzelier, J. (2022). EEG-neurofeedback and self-regulation: from resilience to constance. Neuroscience & Biobehavioral Reviews
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