Procrastination : ce n’est pas une faiblesse, c’est un signal du cerveau
- Action NeurOptimum

- 9 juin
- 4 min de lecture
Il est 9h.
Ton café est prêt.
Tu t’assois devant ton écran.
Tu sais exactement ce que tu devrais faire…
Mais ton cerveau te pousse vers tes courriels, Facebook, ou… un petit ménage improvisé.
Tu le sais.
Tu repousses quelque chose d’important.
Et ça recommence.
Encore.
Et encore.
Jusqu’au stress de dernière minute. Pourtant, tu veux avancer.
Alors qu’est-ce qui se passe?
Dans cet article, on plonge dans le cerveau derrière la procrastination, et surtout, comment en sortir durablement, sans culpabilité ni recettes magiques.
🔍 Qu’est-ce que la procrastination, exactement?
La procrastination, ce n’est pas de la paresse.C’est le report volontaire d’une tâche qu’on sait devoir accomplir, en dépit de ses conséquences négatives.
C’est comme si ton cerveau disait :
« Je sais que ça va être pire plus tard… mais je vais quand même attendre. »
C’est irrationnel, oui. Mais surtout, c’est neurologiquement programmé.
🧠 Ce qui se passe vraiment dans ton cerveau
Notre cerveau cherche à éviter l’inconfort. Il est conçu pour fuir la douleur et rechercher le plaisir immédiat.
Voici le processus typique :
Tu penses à une tâche importante.
Elle te fait ressentir de l’ennui, de l’anxiété, de la peur d’échouer, ou de l’incertitude.
Ton cerveau émotionnel (système limbique, amygdale) s’active et perçoit une menace.
Il envoie un signal : « Danger! »
Ton cerveau rationnel (cortex préfrontal) est mis en veille.
Tu te tournes vers un soulagement instantané : scroll sur les réseaux, tâche facile, collation…
Résultat : tu procrastines.
Ce que tu évites, ce n’est pas la tâche, mais l’émotion négative qu’elle évoque.
🎢 Procrastiner soulage sur le moment... mais empire tout le reste
Chaque fois que tu évites une tâche difficile, tu ressens un soulagement.Ton cerveau enregistre :
« J’ai évité une menace. Bien joué! »
Mais ce renforcement négatif devient un piège : plus tu procrastines, plus tu renforces le circuit d’évitement.
Et avec le temps, les conséquences se cumulent :
Stress chronique
Épuisement mental
Faible estime de soi
Difficulté à démarrer les projets
Paralysie face à la nouveauté
Tendance à l’auto-sabotage
Troubles du sommeil
⚖️ À quoi ressemble une vie AVANT vs APRÈS la procrastination
Aspect | Quand tu procrastines | Quand tu agis rapidement |
État mental | Brouillard, culpabilité, agitation | Clarté, calme, fierté |
Productivité | Tu tournes en rond toute la journée | Tâches clés accomplies tôt |
Énergie | Vidée par l’inaction | Dynamisée par l’élan |
Estime de soi | Tu te critiques sans cesse | Tu retrouves la confiance |
Qualité de vie | Soucis récurrents, stress de dernière minute | Liberté mentale et sentiment de contrôle |
Impact neurologique | Renforcement des circuits d’évitement | Développement de la neuroplasticité pro-action |
🧬 Ce que la science dit : le cerveau est reprogrammable !
La neuroplasticité, c’est la capacité du cerveau à se reconfigurer. Chaque choix que tu fais renforce un circuit neuronal.
Si tu procrastines, tu deviens expert à éviter. Si tu agis malgré l’inconfort, tu reprogrammes ton cerveau vers l’action.
Et c’est la répétition, pas la perfection, qui fait toute la différence.
🚀 Stratégies efficaces pour sortir du cercle de la procrastination
✅ 1. Identifier l’émotion derrière la tâche
Prends 30 secondes et demande-toi :
Qu’est-ce que cette tâche me fait ressentir?
Est-ce que j’ai peur? Est-ce que je doute de mes capacités?
Nommer l’émotion désactive partiellement l’amygdale et redonne le pouvoir au cortex préfrontal.
✅ 2. Simplifie et fractionne
Ton cerveau déteste les tâches vagues ou massives.
Exemple :❌ Créer un site web → trop gros✅ Écrire une bio de 3 lignes pour l’accueil → concret et gérable
Chaque mini-action réussie envoie le message :
“Je suis capable.”
✅ 3. Utilise la règle des 10 minutes
Cette technique est simple :
“Je commence… juste pour 10 minutes.”
Tu enclenches l’action sans engagement trop lourd. Et souvent, tu continues.C’est une façon efficace de contourner la peur initiale.
✅ 4. Crée un environnement de passage à l’action
Supprime les distractions (notifications, onglets ouverts)
Prévoyez un espace mental libre (pas de multitâche)
Commence ta journée par la tâche prioritaire (“Eat the Frog”)
Plus l’environnement est aligné, moins ton cerveau doit lutter.
✅ 5. Travaille avec ton cerveau, pas contre lui
Ajoute des outils qui optimisent ton fonctionnement neurologique :
Respiration en cohérence cardiaque (5s/5s pendant 3 minutes)
Exercices de visualisation positive
Neurofeedback EEGq pour renforcer les circuits liés à l’action, la clarté mentale et la régulation émotionnelle
Activités physiques légères (marche, étirements) avant les tâches difficiles
🌱 Changer, c’est possible
Changer un pattern de procrastination, ce n’est pas « se forcer ».C’est rééduquer son cerveau, pas à pas.
Et à force de répétitions, ton cerveau va préférer l’action, parce que celle-ci devient associée à un soulagement durable, à une fierté retrouvée, et surtout, à un alignement avec qui tu veux être.
🎯 En conclusion
La procrastination est un comportement appris et renforcé. Mais ce que ton cerveau apprend, il peut désapprendre!
Et la bonne nouvelle, c’est que chaque petite victoire te rapproche d’une version de toi plus claire, plus calme, plus en contrôle.
📍 Chez Action NeurOptimum, on peut t’aider à sortir de la procrastination! Dans certains cas, le neurofeedback EEGq, pourrait même t'aider à sortir de la spirale de la procrastination! Oui oui... Nous mettons à profit cette neuroplasticité dont nous parlions plus tôt! Tu peux transformer tes habitudes… une action à la fois.
Action NeurOptimum, pour rendre l’impossible… POSSIBLE!




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