Que peut-on attendre d’un protocole de neurofeedback EEGq bien fait?
- Action NeurOptimum
- 19 mai
- 4 min de lecture
Quand le cerveau apprend… il transforme.
Le neurofeedback est aujourd’hui reconnu comme une approche efficace pour traiter plusieurs problématiques neurologiques et psychologiques, à condition qu’il soit bien appliqué.Mais dans un monde où les promesses miracles abondent et où les outils technologiques se multiplient, comment savoir à quoi s’attendre réellement d’un bon protocole?
Chez Action NeurOptimum, nous croyons que l’efficacité du neurofeedback repose sur trois piliers fondamentaux : Une évaluation sérieuse, un protocole personnalisé et un accompagnement rigoureux.
Voici ce que la science, l’expérience clinique et le bon sens permettent de prévoir (et de ne pas attendre) d’un protocole bien conduit.
1- Avant tout : une évaluation EEGq complète
Un protocole efficace commence toujours par une cartographie cérébrale (EEGq). Pourquoi? Parce que chaque cerveau est unique. Même deux personnes ayant un TDAH, de l’anxiété ou des troubles du sommeil n’auront pas les mêmes profils d’activité neuronale.
L’EEG quantitatif permet de :
détecter les zones de suractivité ou d’hypoactivité,
observer les déséquilibres entre les hémisphères,
comprendre les irrégularités dans les ondes cérébrales (alpha, bêta, thêta, delta),
évaluer la cohérence entre les régions cérébrales.
🎯 C’est sur cette base qu’un plan d’entraînement cérébral personnalisé est conçu.
2- Pendant le protocole : de l’entraînement, pas de traitement passif
Un protocole bien fait, c’est un processus actif d’apprentissage cérébral.Le client n’est pas un spectateur : son cerveau apprend, s’adapte, s’autorégule.
Les séances consistent à :
capter les ondes en temps réel via des capteurs EEG,
envoyer une rétroaction immédiate au cerveau (visuelle, sonore, tactile),
permettre au cerveau de reconnaître ses schémas et de les ajuster progressivement.
🧠 C’est un peu comme apprendre à faire du vélo : au début, c’est instable… puis ça devient naturel.
Et plus c’est fait avec constance, plus le cerveau consolide les bons circuits.
3- Quels sont les effets attendus… et quand?
✅ À court terme (3 à 8 séances)
Meilleure qualité de sommeil
Réduction de l’agitation ou de la fatigue mentale
Sensation de calme intérieur (même brève)
Moins de réactions impulsives
✅ À moyen terme (10 à 20 séances)
Concentration plus stable
Moins de perte d’attention ou d’hyperréactivité
Capacité accrue à gérer les émotions
Meilleure tolérance à la frustration, au stress
✅ À long terme (20 à 40 séances et plus)
Amélioration durable des fonctions exécutives (planification, mémoire de travail, flexibilité mentale)
Régulation émotionnelle plus profonde et constante
Diminution significative des symptômes principaux (TDAH, anxiété, insomnie, etc.)
Réduction ou stabilisation des besoins en médication (dans certains cas)
💬 « Ce n’est pas une pilule. C’est un entraînement du cerveau. Et un cerveau bien entraîné… garde ses acquis. »
4- Ce que le neurofeedback ne fait pas
❌ Il ne lit pas les pensées
❌ Il ne remplace pas une psychothérapie (mais il peut la renforcer)
❌ Il n’est pas instantané (pas de “cure” en 2 séances)
❌ Il n’est pas identique d’un client à l’autre (attention aux programmes génériques)
❌ Il ne fonctionne pas sans implication (fréquence, régularité, retour d’information)
Un bon protocole se construit dans le temps, en collaboration avec un professionnel.
5- L’importance de l’encadrement clinique
Le meilleur protocole de neurofeedback ne vaut rien sans accompagnement humain compétent.Un professionnel formé saura :
interpréter l’EEGq correctement,
adapter le protocole en fonction de l’évolution du client,
répondre aux fluctuations naturelles du cerveau,
soutenir le client dans les moments d’incertitude ou de stagnation.
🎯 À Action NeurOptimum, chaque protocole est encadré et ajusté activement, selon les meilleures pratiques cliniques.
6- Que faire quand on stagne?
Il est normal qu’il y ait des plateaux ou des variations. Le cerveau n’évolue pas en ligne droite.Un bon professionnel :
ajuste les fréquences d’entraînement,
modifie le type de rétroaction,
ajoute des séances ciblées (focus, sommeil, gestion émotionnelle),
propose une réévaluation EEGq si nécessaire.
Ce sont les ajustements qui font l’efficacité du neurofeedback… pas la rigidité d’un plan.
7- Et après le protocole?
Les effets durent?La réponse est : oui… si le protocole a été bien mené, et intégré dans un mode de vie équilibré.
Les apprentissages cérébraux sont consolidés comme n’importe quelle habitude (ex. : apprendre à faire du vélo ou du piano)
Un protocole réussi peut permettre de ne pas “rechuter” au moindre stress
Certains clients choisissent de faire des séances d’entretien (booster) à l’occasion (1-2 par saison)
En résumé
Un bon protocole de neurofeedback EEGq n’est ni un traitement miracle, ni un gadget, mais un entraînement cérébral structuré, personnalisé, et accompagné.
Ce qu’on peut en attendre, c’est :
Une meilleure qualité de vie
Une stabilité intérieure
Un cerveau qui réagit moins… et choisit plus
Et surtout : un sentiment de reprise de pouvoir sur soi-même
Chez Action NeurOptimum, nous faisons du sur-mesure : EEGq initial, protocoles ajustés, évolution documentée et accompagnement de qualité.
📞 Vous voulez savoir si le neurofeedback EEGq est indiqué dans votre situation? Appelez-nous au 450-655-2077📧 Ou écrivez-nous à Action-NeurOptimum@hotmail.com
Action NeurOptimum, pour rendre l’impossible...POSSIBLE!
📚 Références scientifiques
Arns, M. et al. (2009). Efficacy of neurofeedback treatment in ADHD: the effects on inattention, impulsivity and hyperactivity. Clinical EEG and Neuroscience
Gruzelier, J. (2014). EEG-neurofeedback and executive functioning: insights and outcomes. Neuroscience & Biobehavioral Reviews
Hammond, D. C. (2020). What is neurofeedback: An update on clinical applications. Journal of Neurotherapy
Thatcher, R. W. et al. (2005). Quantitative EEG and neurofeedback in clinical practice. Academic Press
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