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Mon parent a de la difficulté à se souvenir… Qu’est-ce qui se passe et qu’est-ce que je peux faire?

  • Photo du rédacteur: Action NeurOptimum
    Action NeurOptimum
  • 8 sept.
  • 3 min de lecture

Voir un parent oublier des choses qu’il ou elle n’oubliait jamais auparavant, chercher ses mots ou répéter les mêmes histoires peut être déstabilisant. Pour plusieurs adultes, c’est le début d’un mélange d’inquiétude, d’incertitude, et parfois même de culpabilité. Est-ce que c’est normal? Est-ce que c’est l’âge? Ou est-ce que quelque chose de plus grave se cache derrière?


Ce blogue vise à t’aider à mieux comprendre ce qui se passe dans le cerveau de ton parent lorsqu’il ou elle montre des signes de troubles de mémoire. Tu y trouveras aussi des pistes concrètes pour intervenir avec bienveillance et efficacité.

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🧠 La mémoire : un système complexe qui évolue avec l’âge

La mémoire n’est pas une entité unique. Elle est composée de différents systèmes : la mémoire à court terme (ou de travail), la mémoire à long terme, la mémoire épisodique (liée aux souvenirs vécus), la mémoire sémantique (liée aux connaissances) et la mémoire procédurale (liée aux habiletés motrices, comme faire du vélo).

Avec l’âge, il est normal de connaître un certain ralentissement du traitement de l’information.


Ce n’est pas nécessairement un signe de déclin pathologique. Par exemple :

  • Oublier où on a mis ses clés peut être normal.

  • Ne pas se souvenir de pourquoi on est entré dans une pièce peut arriver à tout le monde.

  • Chercher ses mots à l’occasion ne veut pas dire qu’on perd la tête.


Mais il y a une différence entre les oublis “normaux” liés à l’âge et les signes qui pourraient indiquer un trouble neurocognitif plus sérieux (comme l’Alzheimer ou d’autres formes de démence).


🔍 Quels sont les signes qui doivent nous alerter?


Voici quelques indicateurs qu’il pourrait être pertinent de consulter :

  • Oublis fréquents de rendez-vous ou d’événements importants, même s’ils ont été notés ou rappelés.

  • Répétitions constantes d’une même question ou anecdote dans une même conversation.

  • Désorientation dans des lieux familiers.

  • Difficultés à suivre une conversation ou à effectuer des tâches simples.

  • Changements de comportement ou d’humeur sans cause apparente.

  • Diminution du jugement ou de la capacité à prendre des décisions sécuritaires.


💡 Pourquoi ces changements se produisent-ils?


Avec l’âge, certaines structures cérébrales perdent un peu de leur efficacité :

  • L’hippocampe, responsable de la formation de nouveaux souvenirs, rétrécit graduellement.

  • Le cortex préfrontal, impliqué dans la concentration et l’organisation, peut ralentir.

  • La connectivité neuronale diminue si le cerveau n’est pas suffisamment stimulé.


Mais d’autres facteurs peuvent aussi influencer la mémoire :

  • Le stress, l’anxiété ou la dépression.

  • Un mauvais sommeil ou l’apnée du sommeil.

  • La déshydratation.

  • Une mauvaise alimentation.

  • Des médicaments ou interactions médicamenteuses.

  • Des problèmes de santé comme l’hypertension, le diabète ou des troubles thyroïdiens.


Il ne faut donc pas automatiquement sauter aux conclusions alarmistes.


🤝 Comment aider mon parent de manière concrète?


Voici des actions que tu peux poser pour soutenir ton parent tout en préservant sa dignité et son autonomie :

1. Établir des routines claires

  • Les routines structurent le quotidien et réduisent la charge cognitive.

  • Un horaire affiché ou un calendrier visuel peut être très utile.


2. Favoriser un environnement calme

  • Moins de distractions aide à mieux retenir l’information.

  • Un espace bien éclairé et organisé facilite la concentration.


3. Encourager l’activité physique

  • Même une marche de 20 minutes par jour stimule la neuroplasticité.


4. Offrir des jeux cognitifs plaisants

  • Mots croisés, jeux de mémoire, casse-têtes, sudokus, mais aussi la lecture ou la musique active.


5. Valoriser les interactions sociales

  • Les conversations avec les proches et les amis sont un excellent stimulant pour le cerveau.


6. Surveiller le sommeil et l’hydratation

  • Un bon sommeil est essentiel pour consolider la mémoire.

  • Le cerveau est très sensible à la déshydratation.


7. Être à l’écoute sans infantiliser

  • Évite les phrases comme “Tu l’as déjà dit”, “Voyons, tu le sais bien ça…”

  • Préfère : “Oui, on en a parlé. Tu veux qu’on le rediscute?”


🧠 Et le neurofeedback? Une piste prometteuse


Lorsque les oublis deviennent fréquents ou que l’anxiété liée à la mémoire augmente, le neurofeedback peut être une approche très intéressante.


Cette technique d'entraînement cérébral vise à réguler l'activité neuronale à l’aide de capteurs non invasifs. Elle permet au cerveau de mieux fonctionner en améliorant la concentration, la mémoire, le calme intérieur et la flexibilité cognitive.


Chez Action NeurOptimum, nous utilisons des outils reconnus pour cibler précisément les zones du cerveau à stimuler, tout en respectant le rythme et les besoins de chaque personne, peu importe son âge.


💬 En conclusion


Il est normal de se poser des questions lorsque nos parents commencent à montrer des signes de ralentissement cognitif. La bonne nouvelle, c’est que le cerveau reste malléable toute la vie. Avec de la bienveillance, un environnement adapté et les bons outils, il est tout à fait possible de ralentir ou même de renverser certains effets liés au vieillissement.


Et surtout : il n’est jamais trop tôt — ni trop tard — pour agir.


👉 Pour en savoir plus sur le neurofeedback et nos services : www.ActionNeurOptimum.com ou

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