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Stress, anxiété et TDAH : quelles différences dans le cerveau?

  • Photo du rédacteur: Action NeurOptimum
    Action NeurOptimum
  • 19 mai
  • 4 min de lecture

Comprendre ce qui se passe pour mieux intervenir

« Mon enfant est constamment agité… est-ce du stress, de l’anxiété ou un TDAH? »« Je perds ma concentration dès que je suis stressé. Est-ce que j’ai un trouble? »« Je suis anxieux, mais j’ai toujours été comme ça. Est-ce que c’est neurologique? »


Les questions sont fréquentes. Et la confusion est normale. Les symptômes se ressemblent souvent : agitation, difficulté de concentration, impulsivité, émotivité intense, fatigue, troubles du sommeil…


Mais derrière ces manifestations similaires, les mécanismes cérébraux sont différents. Et comprendre ces différences, c’est la clé pour choisir la bonne approche, au bon moment, pour la bonne personne.


Chez Action NeurOptimum, on prend le temps d’analyser ces profils avec rigueur et empathie. Voici ce que la science dit aujourd’hui des différences entre le stress chronique, l’anxiété généralisée et le TDAH, au niveau cérébral.


Le point commun : un cerveau en déséquilibre

Stress, anxiété et TDAH ont tous un point commun : un dérèglement du système d’autorégulation cérébrale.Mais la nature de ce déséquilibre n’est pas la même.


Pour bien comprendre, imaginez trois voitures :

  • 🔹 L’une a des freins trop sensibles (anxiété)

  • 🔹 L’autre a un moteur en surchauffe (stress chronique)

  • 🔹 La troisième a un problème de direction et de GPS interne (TDAH)


Elles roulent toutes… mais pas pour les mêmes raisons.


Le stress chronique : un cerveau en mode alerte constant

Le stress est une réponse normale du cerveau face à une menace perçue. Il active l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) et libère du cortisol, l’hormone du stress.

Lorsque le stress devient chronique, ce système reste actif en continu, ce qui provoque:

  • Hyperactivité de l’amygdale (détecteur de danger)

  • Inhibition du cortex préfrontal (logique, inhibition, organisation)

  • Fatigue de l’hippocampe (mémoire, contextualisation)

Résultat : on se sent irritable, impulsif, fatigué mentalement, incapable de prioriser ou de rester concentré longtemps.

Une étude publiée dans Nature Neuroscience (2017) montre que le stress prolongé altère la connectivité entre les zones frontales et limbiques, affectant la capacité à réfléchir calmement.


L’anxiété : un cerveau qui anticipe le pire (même sans menace réelle)

L’anxiété est un stress sans danger immédiat. Le cerveau anticipe, imagine, surévalue les risques.Chez les personnes anxieuses, on observe :

  • Surréaction de l’amygdale même en l’absence de stimulus menaçant

  • Sous-activation du cortex préfrontal médian (difficile de raisonner pour se rassurer)

  • Hyperconnectivité entre les zones impliquées dans le Default Mode Network (réseau de pensées internes, rumination)

Résultat : inquiétudes constantes, difficulté à se détendre, fatigue émotionnelle, pensées en boucle.

En IRMf, on voit souvent un cerveau “verbalement envahi”, incapable de se mettre en pause, même au repos. (Spielberger et al., Biol Psychol, 2016)


Le TDAH : un cerveau désorganisé, pas survolté

Le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) est un trouble neurodéveloppemental. Le cerveau présente une immaturité ou un retard dans le développement de certaines zones clés.

  • Hypoactivité du cortex préfrontal dorsolatéral (organisation, planification)

  • Déséquilibre entre les réseaux de tâche et de repos (DMN vs Task-Positive Network)

  • Diminution de la dopamine et de la noradrénaline dans les circuits fronto-striataux

Résultat : difficulté à rester attentif, à s’organiser, à suivre une séquence logique, à freiner ses impulsions.

Contrairement à une idée répandue, le TDAH n’est pas toujours lié à de l’hyperactivité motrice. Il peut aussi se manifester par de l’errance mentale, des oublis, de la distraction constante.


Une revue par Castellanos (2022) indique que le TDAH est associé à une réduction significative de la connectivité fonctionnelle dans les circuits d’attention soutenue.


Comment les distinguer en pratique?

Symptomatique

Stress chronique

Anxiété généralisée

TDAH

Apparition

Liée à un contexte

Souvent sans déclencheur

Présent dès l’enfance

État de base

Irritabilité, tension

Rumination, inquiétude

Inattention, désorganisation

Capacité à se calmer

Possible avec repos

Difficile sans aide externe

Ne se calme pas seul

Mémoire

Oublis liés à la fatigue

Oublis liés à l’anticipation

Oublis liés à l’inattention

Sommeil

Léger ou agité

Difficulté d’endormissement

Difficulté à rester couché/fixe

Réponse aux routines

Amélioration

Peu d’effet seule

Peu d’effet à court terme


Le rôle du neurofeedback EEGq dans tout ça

Le neurofeedback EEGq permet de :

  • mesurer l’activité cérébrale en temps réel via EEG

  • identifier les profils spécifiques (stress, anxiété, TDAH, ou mixte)

  • entraîner le cerveau à mieux se stabiliser, sans forcer, sans médicament


Par exemple :

  • Chez la personne stressée : augmenter les ondes alpha, renforcer la flexibilité frontale

  • Chez la personne anxieuse : réduire l’hyperactivité de l’amygdale, favoriser les connexions préfrontales

  • Chez la personne TDAH : stimuler les zones fronto-striatales, augmenter les ondes SMR (sensorimotrices), réduire les intrusions du DMN


🧠 Le cerveau apprend à faire la différence entre l’urgence et l’attention soutenue.


En résumé

Stress, anxiété et TDAH ne sont pas la même chose, même si leurs manifestations se recoupent parfois.

  • Le stress chronique fatigue le système.

  • L’anxiété le rend hypersensible.

  • Le TDAH désorganise la transmission et le contrôle.


Les approches efficaces reposent sur un bon diagnostic, une évaluation cérébrale (comme l’EEGq), et une stratégie adaptée.


Chez Action NeurOptimum, nous ne supposons pas — nous mesurons.Nous créons des protocoles précis, humains et adaptés à la réalité de chacun.


📞 Pour savoir si votre difficulté d’attention est liée au stress, à l’anxiété ou au TDAH : appelez-nous au 450-655-2077📧 Ou écrivez-nous à Action-NeurOptimum@hotmail.com


Action NeurOptimum, pour rendre l’impossible...POSSIBLE!


📚 Sources pour consultation

  1. Arnsten, A. F. T. (2009). Stress signalling pathways that impair prefrontal cortex structure and function. Nature Reviews Neuroscience.

  2. Castellanos, F. X. (2022). Functional connectivity in ADHD. Trends in Cognitive Sciences.

  3. Spielberger, C. D. (2016). Amygdala activation in generalized anxiety disorder. Biological Psychology.

  4. McEwen, B. S. (2017). Chronic stress and structural plasticity in the brain. Annual Review of Medicine.

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