Comprendre les émotions dans le cerveau : une clé pour mieux vivre
- Action NeurOptimum
- 19 mai
- 3 min de lecture
Quand on comprend ce qui se passe en nous… on commence à se libérer!
Tu te sens parfois envahi par tes émotions? Tu ne comprends pas pourquoi certaines personnes explosent pour un rien, pendant que d'autres semblent tout garder à l’intérieur? Tu aimerais avoir plus de contrôle… ou au contraire, simplement accepter ce que tu ressens sans culpabilité?
La réponse ne se trouve pas dans le contrôle ou le refoulement. Elle commence par une meilleure compréhension de ce qui se passe dans ton cerveau quand tu ressens une émotion.
Chez Action NeurOptimum, on le répète souvent : comprendre les émotions, ce n’est pas se justifier. C’est retrouver du pouvoir intérieur.
🧠 Qu’est-ce qu’une émotion, au niveau cérébral?
Une émotion n’est pas une faiblesse, ni une exagération. C’est une réaction neurologique rapide et automatique à une perception ou un souvenir.
Elle implique :
une activation du système limbique, en particulier l’amygdale, qui détecte la pertinence émotionnelle d’une situation,
une réaction physiologique (rythme cardiaque, respiration, tension),
une interprétation cognitive par le cortex préfrontal,
une tendance à l’action : fuir, crier, se replier, s’approcher, etc.
Une émotion, c’est une alchimie biochimique, cognitive et comportementale. Elle n’est ni bonne ni mauvaise. Elle est informative.
Le rôle fondamental des émotions dans notre survie
Chaque émotion a évolué pour nous protéger et nous adapter à l’environnement :
Émotion | Rôle évolutif | Message implicite |
Peur | Fuir le danger | “Fais attention!” |
Colère | Défendre un territoire ou une limite | “Quelque chose dépasse les bornes” |
Tristesse | Favoriser le repli et la réparation | “Tu as besoin de repos ou de soutien” |
Joie | Renforcer un comportement bénéfique | “Continue, c’est bon pour toi” |
Dégoût | Éviter ce qui pourrait être toxique | “Éloigne-toi de ça, c’est malsain” |
Le problème n’est pas l’émotion. C’est ce qu’on en fait quand elle n’est pas reconnue ou comprise.
🧬 Ce qui se passe dans le cerveau, concrètement
Lorsqu’une émotion survient, les circuits suivants sont activés :
L’amygdale : perçoit le danger ou la valeur émotionnelle d’un événement
L’hypothalamus : déclenche les réponses physiologiques automatiques
Le cortex préfrontal : tente d’inhiber, comprendre, évaluer la réaction
L’insula : traduit les signaux du corps en sensation consciente (“je me sens tendu, chaud, fermé…”)
Si le cortex préfrontal est dépassé (fatigue, stress, trauma, surcharge), il perd le contrôle sur l’amygdale.
👉 C’est là que tu exploses. Ou que tu figes.
🧪 Les IRM fonctionnelles montrent que chez les personnes anxieuses ou colériques chroniques, l’amygdale est hyperactive et le cortex préfrontal hypoactif.
Pourquoi certaines personnes gèrent mieux leurs émotions?
Ce n’est pas parce qu’elles sont plus fortes.C’est parce que leur cerveau a appris, au fil du temps ou de l’éducation, à :
identifier les signaux internes rapidement
réguler l’intensité émotionnelle (respiration, pause, distance cognitive)
choisir une réponse plutôt qu’une réaction
revenir à l’équilibre plus vite après le pic émotionnel
C’est une compétence neurophysiologique qu’on peut renforcer. Pas un talent inné.
Comment mieux vivre ses émotions grâce aux neurosciences?
Voici les pratiques les plus efficaces selon les recherches actuelles :
1- Neurofeedback EEGq : rééquilibrer les circuits émotionnels
Le neurofeedback EEGq permet d’observer en temps réel les déséquilibres cérébraux (ex. : suractivation de l’amygdale, hypofrontalité), puis d’entraîner le cerveau à :
stabiliser son activité émotionnelle,
renforcer les zones de régulation,
mieux passer du mode “réaction” au mode “choix”.
🎯 Résultats fréquemment observés : moins de débordements, récupération émotionnelle plus rapide, clarté mentale après une émotion forte.
2- Mettre des mots pour réguler
Nommer ce qu’on ressent active le cortex préfrontal, ce qui diminue l’activité de l’amygdale. Ce processus s’appelle “l’étiquetage émotionnel”.
🎯 Astuce : au lieu de dire “je vais exploser”, essaie :
“Je ressens de la frustration, de la déception, une perte de contrôle.”
3- Ralentir la respiration (cohérence cardiaque)
Une respiration lente et régulière (ex. : 6 cycles/minute) rééquilibre le système nerveux autonome, réduisant la tension interne et la réactivité émotionnelle.
🧪 En EEG, on observe une augmentation des ondes alpha et une meilleure synchronisation inter-hémisphérique après seulement 5 minutes de respiration guidée.
4- Traquer les déclencheurs
Chaque cerveau a ses déclencheurs émotionnels récurrents. Les reconnaître, c’est mieux les apprivoiser.
🎯 Astuce : tiens un journal d’auto-observation :
“Qu’est-ce qui m’a fait réagir? Était-ce une parole, un ton, un souvenir? Où l’ai-je senti dans mon corps?”
Tu entraînes ainsi ton cerveau à réagir plus consciemment, plus lentement, plus justement.
En résumé
Les émotions ne sont ni des ennemies, ni des obstacles à contrôler.Elles sont des signaux neurologiques précieux.
Plus tu comprends leur origine dans ton cerveau, plus tu peux :
✅ Les identifier rapidement
✅ Réduire leur intensité quand nécessaire
✅ Les exprimer sans te nuire
✅ Les utiliser comme moteur de compréhension et d’évolution
Chez Action NeurOptimum, nous t’accompagnons à mieux comprendre ton cerveau émotionnel, à l’apprivoiser, à le stabiliser, à le transformer.
📞 450-655-2077📧 Action-NeurOptimum@hotmail.com
Action NeurOptimum, pour rendre l’impossible...POSSIBLE!
📚 Sources scientifiques à consulter
LeDoux, J. (2002). The Emotional Brain
Davidson, R. J. (2012). The Emotional Life of Your Brain
Siegel, D. (2010). The Whole-Brain Child
Gruzelier, J. (2021). Neurofeedback EEGq and emotional regulation. Neuroscience & Biobehavioral Reviews
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