Quand le cerveau n’arrive plus à décrocher : comprendre la surcharge mentale avant les Fêtes
- Action NeurOptimum

- 10 nov.
- 3 min de lecture

À l’approche des Fêtes, beaucoup se sentent à bout de souffle : listes interminables, échéances au travail, obligations familiales… et un cerveau qui refuse littéralement de se mettre sur “pause”. Quel sera le cadeau de cet oncle qui a tout ou de cet ami ''difficile''?
Cette sensation d’être mentalement “branché en continu” n’est pas qu’un simple stress passager. C’est ce qu’on appelle la surcharge mentale. C'est un état dans lequel notre cerveau tente de gérer trop de choses à la fois, jusqu’à épuisement.
Comprendre la surcharge mentale
Le cerveau humain est une machine incroyable, mais limitée. Lorsqu’il doit jongler avec trop d’informations, de responsabilités ou d’émotions, il consomme davantage d’énergie et produit plus de cortisol (l’hormone du stress). À court terme, cela stimule la vigilance. Mais à long terme, ça brouille la concentration, augmente la fatigue et empêche de bien dormir.
En période de surmenage, on remarque souvent :
une impression d’être constamment “en alerte”,
une difficulté à relaxer, même le soir,
des oublis fréquents ou des erreurs inhabituelles,
un sentiment d’irritabilité ou de saturation émotionnelle.
Notre cerveau n’est pas conçu pour traiter en continu sans pauses : il a besoin de rythmes de récupération pour se régénérer.
Les exemples du quotidien
Tu termines ta journée, tu t’assois enfin… et ton cerveau repart à toute vitesse : “as-tu acheté le cadeau pour Marie?”, “n’oublie pas le rapport de demain”, “il faut rappeler ta mère”. Ce flot de pensées incessant est le signe d’un cerveau saturé. Même le plaisir ou les moments de détente (films, repas, discussions) perdent leur goût, car l’esprit reste ailleurs. C’est comme si le bouton “off” ne fonctionnait plus.
Ce que dit la science
Des études en neurosciences ont montré que le cerveau ne fait pas de différence entre une urgence réelle et une urgence anticipée. Autrement dit, simplement penser à tout ce qu’on doit faire active les mêmes circuits de stress que si on le vivait réellement.
Les chercheurs observent aussi que la multitâche (très valorisée dans notre société) réduit l’efficacité cognitive d’environ 40 %. Dans les faits, un cerveau ne peut pas être 100% ''multitâche'' ; il divise son pourcentage d'attention pour chacune de ses tâches. Autrement dit, plus on en fait, moins on est performant, et plus notre cerveau s’épuise.
Conseils pratiques pour alléger la surcharge mentale
🧩 Faire une “décharge mentale” chaque soir. Note toutes les tâches qui te trottent dans la tête. Écrire libère la mémoire de travail et apaise la tension.
🌙 Mettre un rituel de fin de journée. Une marche de 10 minutes, une respiration lente ou un bain chaud signalent au cerveau que la journée est terminée.
🕐 Planifier… mais pas surcharger. Mieux vaut trois priorités claires qu’une liste interminable. Le cerveau aime la clarté.
☕ Réduire la stimulation en soirée. Écrans, caféine, et notifications maintiennent l’excitation mentale et retardent le sommeil.
❤️ Se donner le droit de décrocher. L’inaction apparente est en réalité une phase de recharge essentielle à la créativité et à la mémoire.
Conclusion
Décrocher n’est pas un luxe, c’est une nécessité biologique. Ton cerveau, tout comme ton corps, a besoin de pauses pour bien fonctionner. Alors avant de foncer tête baissée vers les Fêtes, permets-toi de ralentir. Accorde-toi du temps, même court, pour respirer, réfléchir et savourer. C’est souvent dans le calme que le cerveau retrouve sa puissance.
JOYEUSES FÊTES ''décrochées'' de toute notre équipe!
Action NeurOptimum, pour rendre l’impossible… POSSIBLE!
📍 Boucherville, Québec




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